Le Norvégien

Chatte Norvégienne Blue mackerel Silver tabby et blanc
Chatte Norvegienne blue mackerel silver tabby et blanc

Origine

Les chats seraient arrivés de l’Europe du Sud et ont été sélectionnés naturellement par les rudes conditions climatiques de la Norvège : seuls ceux ayant la meilleure capacité d’adaptation en développant la fourrure la plus épaisse ont survécu. Le norvégien se différencie des autres races par le fait qu’il n’est pas le produit d’une sélection poussée mais bien parce qu’il est le résultat d’une évolution naturelle que les éleveurs se contentent de réguler, d’où une harmonie certaine dans son type2. Le norvégien fait partie de l’histoire de la Scandinavie.

Certains auteurs supposent que le norvégien a été ramené des abords de la mer Caspienne par les Vikings vers le VIIIe siècle, à des fins de dératisation.

Standards

Corps

Le chat norvégien, de type long et puissant, est grand, solidement bâti avec une forte ossature. Il donne une impression de robustesse et de puissance. Les pattes sont moyennement hautes avec une ossature forte et une musculature puissante ; les postérieures sont plus hautes que les antérieures. Des pattes trop courtes et mal proportionnées sont pénalisées en concours. Les pieds sont grands et ronds avec d’importantes touffes de poils entre les doigts. La queue est longue (elle doit pouvoir toucher le cou), touffue et portée dressée. Une queue trop courte est considérée comme un défaut.

Tête

Le norvégien doit avoir une tête en forme de triangle équilatéral, une tête ronde ou carrée est considérée comme un défaut. Le profil doit être parfaitement rectiligne et sans stop. Le menton est fort et carré, et le nez d’une longueur moyenne. Les yeux, en amande, sont placés en oblique et doivent présenter une expression alerte et éveillée. Un profil présentant une cassure, un menton fuyant et des yeux ronds sont des défauts pénalisants en exposition. Les oreilles sont grandes, larges à la base et placées dans le prolongement du triangle formé par la tête. Elles peuvent se terminer par une touffe de poils à la manière des oreilles du lynx, qui est appréciée sans être obligatoire. Des oreilles trop petites ou trop rapprochées sont considérées comme un défaut pénalisant (mais cependant pas éliminatoire).

Robe et fourrure

Le pelage est une caractéristique importante, il doit être double, constitué d’un sous-poil laineux recouvert d’un poil de couverture mi-long, retombant sur les flancs, luisant et imperméable à l’eau. Les sous-poils forment des culottes, appelées knickers, à l’arrière des cuisses, et le poil de couverture forme une collerette fournie sur la gorge. Le manque de sous-poil et de poil de couverture en hiver ainsi qu’une fourrure trop soyeuse ou cassante sont des défauts. Toutes les couleurs sont acceptées hormis le chocolat, lilas, faon et cinnamon. Le patron colourpoint est également interdit. Toutes les couleurs des yeux sont également acceptées. Les chats silver ou smoke présentent la caractéristique d’avoir un sous-poil argenté. La couleur ambre est reconnue en France pour la première fois par le LOOF le .

Chatte Norvégienne écaille et blanc
Chatte Norvégienne écaille et blanc
Chat Norvégien brown mackerel tabby et blanc
Chat Norvégien brown mackerel tabby et blanc

Caractère

Les traits de caractère d’un chat ne sont pas définis dans le standard ; ils restent donc à l’appréciation de l’éleveur. Le caractère est toutefois parfaitement individuel et est fonction de l’histoire de chaque chat. Le norvégien est généralement décrit comme un chat rustique, sûr de lui et très posé. Son caractère sportif nécessite, pour qu’il soit heureux, de lui offrir une infrastructure adéquate comme un jardin ou à défaut, un arbre à chat. Il convient d’insister sur la redoutable efficacité de certains individus en tant que chasseurs : la taille imposante de la race leur permet de maîtriser sans difficulté des proies de dimensions importantes comme des lièvres adultes ou des oiseaux domestiques de grande taille comme l’oie et la dinde. Il peut être parfois nécessaire de contrôler les promenades diurnes ou nocturnes.

 

Santé

Le norvégien peut être touché par la glycogénose de type IV (en) (GSD IV), une maladie héréditaire mortelle qui perturbe le métabolisme du glucose. La maladie est autosomale récessive et causée par une mutation du gène GBE1. Le pourcentage de chats atteints est faible. Cette mutation a été décrite pour la première fois en 1992 sous le terme de GDS IV. Elle était responsable du décès de norvégiens dans des conditions particulières et incomprises. La maladie a été identifiée et semble liée à la consanguinité nécessitée par la production de lignées américaines à partir d’un pool génétique très réduit dans le pays. On a remarqué alors que les chats atteints étaient tous apparentés et descendaient d’un mâle allemand, Jarls av Trollsfjord, présent dans les descendances des côtés maternels et paternels. Cela incita le professeur Fyfe à supposer une origine héréditaire. La mutation fut alors identifiée et la production d’un test de dépistage génétique fut mise au point en 1996. Cette maladie conduit inéluctablement à la mort à l’âge de dix et quatorze mois, soit par arrêt cardiorespiratoire brutal, soit après un stade comateux. En dehors de cette maladie héréditaire, le norvégien n’est pas prédisposé à d’autres pathologies. Les vétérinaires chercheurs travaillent toutefois sur la cardiomyopathie hypertrophique héréditaire chez le chat norvégien ainsi que sur la transmission des affections rénales héréditaires comme la PKD. Deux sujets qui poussent désormais de plus en plus d’éleveurs à procéder à des échographies régulières sur leurs reproducteurs afin de détecter la présence de problèmes au cœur ou aux reins.

Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Norv%C3%A9gien_(chat)